Le comeback du papier d’Arménie

Ça sent les années 70 et on aime ça.
PHOTO CHANTALE LECOURS



Ce parfum de maison, qui a eu ses heures de gloire dans les années 1970 (usage: masquer des odeurs qui seront sous peu légales!), a été créé il y a plus de 100 ans. Il s’agit de petits carnets de papier buvard imprégné de résine de benjoin. Pour parfumer la maison, on détache une languette, on la replie en zigzag, on la dépose sur une coupelle à l’épreuve du feu, on allume et, dès qu’une flamme apparaît, on l’éteint en soufflant. Le papier a été traité pour se consumer lentement tout en embaumant la maison d’un capiteux et chic parfum de vanille, d’encens et de myrrhe rappelant Shalimar de Guerlain. Di-vin. Parfait pour chasser les odeurs de cuisine ou d’animaux, pour rendre la maison accueillante et pour créer une petite ambiance dans une chambre d’hôtel. Le prix est imbattable (moins de 5$ le paquet), mais le produit est difficile à trouver. En France, où le papier d’Arménie est archi connu, on trouve des dizaines de déclinaisons (brûleurs, chandelles, éditions limitées), mais c’est une autre histoire au Québec. On le trouve pour l’instant dans les supermarchés santé Avril (succursale ou site).

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