Les fines herbes peuvent-elles survivre dans la maison?

Oui. Et non. À moins d’avoir le pouce très, très vert, la plupart n’apprécient pas vraiment la transition lorsqu’elles passent du balcon à la maison. Quelques trucs.

 

Photo Carolyn V



Ce sont les herbes les plus résistantes, comme le laurier-sauce, la sauge, la ciboulette, l’estragon, la sarriette, l’origan et le thym, qui ont les meilleures chances de survie. Logique. Le basilic, la coriandre ou l’aneth, plus fragiles et plus capricieux, donnent nettement plus de fil à retordre.

Les spécimens en pot simplifient la transition car ils nécessitent moins de manipulations, mais on peut aussi diviser les herbes prélevées en pleine terre et les rempoter sans trop serrer. En faisant attention, dans le cas de vivaces, de ne pas tout récolter. Dans tous les cas, il faut retirer les branches ou les feuilles mortes, puis vaporiser un savon insecticide (vendu dans les centres de jardinage) sur toute la surface des feuilles ainsi que sur les racines des plants qui étaient en terre. On installe ensuite les fines herbes près d’une fenêtre ensoleillée et loin d’une source de chaleur; la température idéale pour leur culture tourne autour de 18°C. Pour prévenir un choc thermique si le temps est frais à l’extérieur, on peut aussi acclimater les plants dans le garage ou au sous-sol pendant 24 heures.

Si vous ne disposez pas d’une pièce très ensoleillée, l’installation d’une lampe fluorescente est recommandée. Et si l’air ambiant est très sec, ce qui stresse les plants et favorise l’apparition d’insectes nuisibles, l’installation d’un humidificateur règlera le problème. La prescription pour la suite : un bon arrosage par semaine lorsque le sol est sec, une application de fertilisant bio à l’occasion, et une coupe régulière pour stimuler la croissance – et pour parfumer nos plats.

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